Le retour en solo du chanteur d’Interpol, et sous son vrai nom cette fois pas sous le pseudo qu’il s’était trouvé en Julian Plenti.

On peut croire que Paul Banks veut s’offrir un nouveau départ en solo et à l’écoute de ce deuxième album, mais le premier sous son vrai nom ! On se rend compte que l’ambition est montée d’un cran pour le chanteur d’interpol, dix ans après la sortie du premier album de ce groupe qui a su s’imposer comme une référence sur la scène indie rock et rencontrer un public très large.

Dans une période incertaine pour le futur du groupe , Paul banks semble donc avoir trouvé le temps et l’inspiration d’enregistrer un album qui lui ressemble avec son sens tout particulier pour une mélancolie douce-amère, celle d’un homme tout en réserve dans la vie mais dont la voix de Baryton unique en son genre a su conquérir plus d’un auditeur par le passé.

Cette voix est associée à une musique proche d’un son New Wave et post punk qui sait parfois se faire orchestral comme sur le titre instrumental Lisbon qui passe par toutes les humeurs, du grandiose au précieux jusqu’au mysterieux avec ces sonorités de guitares en glissando dont la reverb rappelle la magie du chant des baleines.

Du dramatique au puissant et enlevé, du tapageur au délicat, Paul Banks a déployé toutes sortes de mélodies et d’arrangements de son cru pour parler des vertus rajeunissantes de l’amour, de la nature périssable de l’été, mais aussi d’amitié et des mauvaises décisions en terme de relations avec les autres. Une sentimentalité en forme de fil rouge tout au long d’un album qui révèle un homme encore plein d’idées, de surprises et encore avides de nouvelles sonorités, qui nous rappelle parfois et par son chant et par sa démarche l’immense David Bowie. Il l’a appelé Banks, tout simplement !

https://bankspaulbanks.com/

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