Un retour haut en couleurs pour Trevor Powers et son projet Youth Lagoon !
Il avait fait son entrée sur la scène indé en 2010 avec son premier album The Year of hibernation, comme un producteur discret mais talentueux. Il avait impressionné son petit monde avec ce premier album mais il semble qu’il a encore mieux réussi l’épreuve du deuxième album avec Wondrous bughouse et il y fait preuve d’ une toute nouvelle assurance  au milieu de l’apparente confusion issue des inspirations psychédéliques de sa musique. Et c’est là que repose tout le paradoxe Youth Lagoon.

Ce n’est en tout cas plus l’oeuvre timide d’un jeune garçon. Il semble même qu’à 22 ans il se soit trouvé, capable à présent d’écrire une pop beaucoup plus frontale avec des transitions osées et des des cassures théâtrales.

Et s’il chante moins sur cet album , c’est que sa musique en dit beaucoup plus. Il a abandonné son home studio de Boise dans l’Illinois pour rejoindre Ben Allen, le producteur d’Animal Collective, Deerhunter ou MIA dans son studio d’Atlanta et la différence s’entend avec beaucoup plus d’effets et de joujous musicaux avec lesquels faire mumuse et on peut dire qu’il ne s’en est pas privé.


Cet album assez exubérant, sait passer de moment chaotiques et aliéné à des moments plus féériques ou même joyeux. L’auteur présente ce voyage musical comme une randonnée sur la psyche humaine et une confrontation entre le monde physique et le monde spirituel avec des références à la mort, à la vie après la mort, la maladie etc.
Et pourtant malgré ces thèmes sérieux et potentiellement pesants, l’album n’est pas lourd ou difficile à écouter. Youth Lagoon fait donc un grand pas en avant et montre avec cette suite qu’il progresse et se bonifie. En voilà donc encore un dont on va essayer de ne pas perdre la trace.

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