Retour de Kurt Vile qui a su se créer une estime toute particulière sur la scène indie  car on ne triche pas avec le sentiment d’authenticité et Kurt respire de cette authenticité par tous les pores de sa musique.

Le rock de Kurt Vile apparaît totalement hors du temps même si quelque peu passéiste lui qui a déboulé il y a une paire d’années comme un compositeur ayant étudié avec soin plusieurs décennies de rock de folk et de noise, comme pour en rendre une parfaite et personnelle interprétation à travers des riffs de guitares bien sentis et une voix de glorieux je m’enfoutiste à la confiance en soi inébranlable.

De quoi effectivement s’attirer les faveurs d’une scène en mal de héros authentiques qui ne soit pas encore broyé ou dévoyé par une industrie de la musique et une ère du préfabriqué.

Et ce personnage unique, nous revient avec un nouvel album qui s’intitule Walkin on a pretty daze et qui nous montre qu’une chanson rock un peu slacker peut s’étendre sur 9 minutes sans devenir ennuyeuse pour autant.

Mais c’est la magie issue d’un paradoxe propre à Kurt Vile : paraître un slacker magnifique et faire croire à la facilité quand le génie de Kurt passe par un stakhanovisme et un perfectionnisme qui lui rendent extrêmement douloureux de mettre un point final à une chanson. Kurt Vile poursuit donc sa légende personnelle avec un album dense , de la trempe de ces albums qu’il vous faudra écouter encore et encore avant d’en saisir toute la substance.

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