Retour pour un second album de cet ovni dont on ne savait pas encore trop bien quoi penser à Novorama tant leur premier album Free time partait dans des trips assez expérimentaux, où le rock progressif flirtait avec la pop, la folk et la world music dans un tel joyeux bordel, qu’on n’a pas hésité à faire l’impasse dessus pour favoriser d’autres artistes au moment de sa sortie en avril 2012.

Mais à écouter leur deuxième album intitulé The drop on regrette un peu de ne pas s’être davantage attardé alors sur l’univers de ces Danois, car ils ont su créer cette fois des morceaux beaucoup plus homogènes et maîtriser leur fougue expérimentale pour proposer quelque chose de bien plus digeste et enthousiasmant.

 

Mais on reste pourtant bien sur les mêmes territoires progressifs avec un goût particulier pour les rythmiques motoriques qui testent notre endurance à triper sur des sonorités où l’électrique et l’électronique s’associent pour rimer avec psychédélique.

Et n’allez pas croire que Pinkunoizu ait abandonné son goût pour le bizarre et l’inouï, car si c’est ce que vous recherchez, vous n’aurez pas tout perdu. Sans pour autant être une expérience extrême et sans limites, l ‘album The drop est une façon assez amicale de bousculer l’auditeur pour l’emmener à peu de frais vers l’étrange.

Et c’est un talent qu’ils ont déployé de la plus belle manière sur un album qui les fait passer du côté des groupes à ne surtout pas perdre de vue, avec le potentiel de devenir de véritables références.

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