Ryan Lott aka Son Lux avait déja eu l’occasion de nous époustoufler avec la spontanéité et la beauté de son album précédent “We are rising”, né d’un pari lancé par une radio américaine, celle d’écrire et enregistrer un album en 31 jours seulement.

Mais avec ce nouvel album, on sent tout le bénéfice qu’il ait cette fois pris le temps d’accoucher de 9 titres complexes, mysterieux et lumineux à la fois.  Son Lux nous y propose une pop de chambre qui s’acoquine à une electronica discrète et davantage portée sur la mélodie que la rythmique à tout crin, avec cette touche d’étrangeté qui vous fera autant écarquiller les yeux que les oreilles.

 

Dans l’album Lanterns, le plus admirable est peut-être cette faculté à être sans cesse mouvant et émouvant, constamment changeant alors même qu’il s’écoute sans effort ni impression de rupture. Il s’est fait aider dans cette entreprise de sorcellerie musicale par rien de moins que The Antlers, DM Stith, les Dirty Projectors et Bon Iver ou encore Gem Club et j’en passe.

Mais le chef d’orchestre reste bien Ryan Lott qui, à force de collaborations (notamment avec Sufjan Stevens et Serengeti au sein du projet S / S / S) et de projets musicaux pour le cinéma comme pour la BO du film Looper, a particulièrement muri depuis son premier album, beaucoup moins baroque que ses deux dernières livraisons, qui touchent du doigt le symphonique et le céleste avec un certain brio.

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