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Deuxième album pour ces doppelganger de Cloud Nothings et quand Total Babes a sorti son premier album en 2011, tout le monde a effectivement fait le lien avec le groupe Cloud Nothings, tous deux originaire de Cleveland et se partageant le même batteur en la personne de Jayson Gerycz.

Mais les similitudes sont aussi musicales puisqu’ils jouent la même pop-punk lo-fi de sales gosses qu’on aura aussi pu entendre chez le groupe Wavves, de façon très amateur au début et montrant ensuite de plus en plus d’assurance et de maîtrise, autant instrumentale qu’en terme de production Et cela saute d’autant plus aux oreilles que le groupe n’ayant rien sorti entre 2011 et 2015. Leur premier album était composé de chansons d’amour pop-punk lo-fi et juvénile de deux minutes alors que le nouvel album initulé Heydays apparaît davantage produit et d’inspiration garage avec des accroches plus directes et davantage d’arrangements. Les paroles sont aussi plus poétiques et existentielles que les sentiments un peu mièvres de Swimming through sunlight, s’attaquant à des sujets tels que la désillusion et le passage à l’âge adulte.

Le plus surprenant dans ce nouvel album est l’ajout de John Elliott du groupe Esmeralds au clavier, qui s’intègre étonnamment bien au son powerpop énergique de Total Babes, apportant au passage un peu d’atmosphère et renforçant les mélodies puissantes des guitares. Il y a aussi un peu d’expérimentation comme avec la fin en forme de pétage de plomb sur le titre “Bone Dry eyes” ou avec l’étrange Saxophone de Dylan Baldi, leader de Cloud Nothings, sur le titre “Circling”.

Ce nouvel album de Total Babes les fait donc apparaître comme ayant gagné en maturité et comme une formation à part entière, non comme le side project anecdotique comme certains pouvaient le penser.

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