Ils étaient le premier groupe à faire briller le nom de leur hometown Chichester sur la carte du rock anglais avec “Grin”, un premier album sorti sur le d’habitude plus introspectif label Fatcat records, Traams nous revient avec l’album “Modern Dancing” en ce début de mois de novembre.

Ce qui fascine le plus chez Traams c’est ce talent à savoir se faire aussi direct et punk qu’expérimentaux et orfèvres dans leurs riffs de guitares et architectures de morceaux. Et s’ils ont de nouveau fait appel à MJ du groupe Hookworms pour la production de ce nouvel album, celui-ci a cette fois retiré le voile de reverb qui donnait à l’album Grin ce petit côté mystique mais qui en minimisait l’impact sur l’auditeur. Tout apparaît alors plus pêchu et présent, et permet de mettre en valeur les qualités de jeu de leur bassiste Leigh Padley. Post-punk et krautrock se côtoient alors de manière plus fluide et naturelle qu’auparavant, tout en conservant leurs qualités aliénantes et hypnotiques. Leur chanteur et frontman Stuart Hopkins hésite entre marmonner et glapir selon les moments ou selon les titres et se fait toujours aussi Sybillins dans ses paroles, souvent écrites en forme de punchlines qui peinent à trouver un sens très clair une fois mises bout à bout, même si la frustration et l’anxiété domine.

On aime particulièrement leur façon de savoir retenir leur morceaux dans une tension palpable pour mieux les relâcher dans des envolées libératrices, et ce plaisir qu’ils ont à en jouer est particulièrement communicatif sur leur nouvel album Modern Dancing, qui ne déçoit pas malgré la difficulté à succéder à un album Grin qui avait tant plu il y a deux ans.

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