Voilà encore une pierre qui s'ajoute à l'édifice de l'abstract hip-hop / downtempo.
Ce style musical qui compte déjà de grands noms (Bonobo, Dj Shadow, The Herbaliser, Blockhead et bien d'autres) s'enrichit parfois de nouvelles (bonnes) compositions.
En 2009, Quentin Le Roux décide de créer un projet solo sous le nom
d'Hugo Kant. Après un maxi en mai 2011, l'album "I don't want to be an
emperor" sort le 27 juin 2011 sur le jeune label d'autoproduction Bellring. Le titre
inspire déjà l'humilité...
Le ton est donné d'emblée. De multiples instruments se succèdent (flûte traversière, guitare, contrebasse,…), le tout sur un tempo groovy-jazz. On se laisse facilement emmener. Surtout que le bonhomme maîtrise ces instruments et les arrange de très belle manière, machine comprise.
Sur deux morceaux (Ranjia et Thou shalt not kilo), Hugo est accompagné par le scratch efficace de Zé Matéo (Chinese Man).
Le reste de l'album oscille entre des phases sombres (Leonids, I don't want to be an emperor, The Chord Cracker) et pétillantes (No jazz, So Why ?).
Gros coup de coeur pour le morceau Delirium où chant lyrique et rythmes énergiques se suivent avec classe.
La force de cet album réside dans l'ambiance cinématique des morceaux, appuyée parfois par quelques voix samplées. Une belle réussite. On attend la suite.
Le ton est donné d'emblée. De multiples instruments se succèdent (flûte traversière, guitare, contrebasse,…), le tout sur un tempo groovy-jazz. On se laisse facilement emmener. Surtout que le bonhomme maîtrise ces instruments et les arrange de très belle manière, machine comprise.
Sur deux morceaux (Ranjia et Thou shalt not kilo), Hugo est accompagné par le scratch efficace de Zé Matéo (Chinese Man).
Le reste de l'album oscille entre des phases sombres (Leonids, I don't want to be an emperor, The Chord Cracker) et pétillantes (No jazz, So Why ?).
Gros coup de coeur pour le morceau Delirium où chant lyrique et rythmes énergiques se suivent avec classe.
La force de cet album réside dans l'ambiance cinématique des morceaux, appuyée parfois par quelques voix samplées. Une belle réussite. On attend la suite.
Site web : https://hugokant.com/