Quand on écoute le dernier disque de The soft Moon, on a l’impression de revenir à l’ère glaciale de Bauhaus, Japan ou cabaret Voltaire mais avec une autre puissance de feu plus proche de groupes de shoegaze ou de noise très actuels comme A place to bury strangers par exemple.
Et pourtant derrière The Soft Moon se cache un jeune type qui connait bien le soleil et la chaleur puisqu’il est d’origine Afro-cubaine et habite aujourd’hui à San Francisco.
Son nom c’est Luis Vasquez, il avait déjà sorti un premier album sur le label Captured tracks en 2010, passé assez inaperçu dans nos contrées en tout cas bien plus que ce nouvel album qui a bénéficié d’un relai de communication plus important mais aussi d’un passage remarqué au festival de la Route du rock, la mecque de tous les indie rockers qui se respectent.
Et si vous vous sentiez un peu d’humeur glaciale en ce moment, que vous aviez envie d’egorger des poulets pour de vrai une fois sorti de vos costumes d’halloween limite un peu trop disney, et bien The soft Moon a trouvé la bande son idéale pour aller faire une rave au père lachaise et assouvir toutes les nuances de gris qui sommeillent en vous. Ce groupe rejoint Cold cave ou encore Silk flowers sur une scène bien décidée à offrir un renouveau façon zombie attack à ce que la musique a offert de plus lugubre dans le passé.