Nouvel album pour Braids qui a été l’un de nos coups de coeur de 2011 et dont la formation a évolué depuis la sortie de leur EP In Kind. En effet la guitariste Katie Lee a décidé de quitter le groupe originaire de Montréal pour divergence de point de vue créatif, ceci même si elle a contribué à quelques morceaux de ce Flourish-Perish.
Voilà donc la raison pour laquelle ce nouvel album se resserre sur une musique qui convoque davantage l’électronique dans sa fabrication et qui apparaît finalement plus fluide et moins perturbé par l’electricité. Et ce côté moins baroque et plus économe leur va à ravir, car il souligne la délicatesse de leur créations harmoniques.
Côté chant on est toujours charmé par l’élégie vocale de Raphaelle Standell-Preston qui rappelle tantôt Bjork, tantôt The Knife, tantôt Austra et dont j’ai appris il y a peu qu’elle était aussi la moitié du duo Blue Hawaii qu’on vous avait également présenté comme un coup de coeur en mars dernier. Il se peut d’ailleurs que ce nouveau projet de leur chanteuse ait fortement inspiré la tournure plus délicate de ce virage abordé par Braids .
Le titre de ce nouvel album évoque en tout cas la mort partielle de leur projet avec le verbe “perish” et la naissance, ou l’épanouissement d’une nouvelle forme avec ”flourish”. De notre côté, nous aimons vraiment les deux formes alors nous ne serions pas contre un contrat d’intermittence de Katie Lee au sein de Braids !