Retour du jeune Justin Paul Vallesteros et de ses morceaux en forme de nuage cottoneux dans lequel on a envie de se lover et de s’étendre pendant qu’ils nous emmène dans la stratosphère. On a vraiment envie de se laisser aller sur la musique de Craft Spells, dont le charme repose sur cette douceur apaisante et reposante, assez finement composée pour ne pas apparaître ennuyeuse, souvent l’écueil de la plupart des productions Chillwave ou dream pop comme on a pu s’en apercevoir ces dernières années.
Et ce deuxième album montre de bien belles qualités et une véritable progression pour Craft Spells, qui peut à présent montrer autant de spontanéité liée à sa jeunesse que de maturité et de finesse dans son expression instrumentale.
Nausea semble d’ailleurs avoir été composé davantage avec un piano plutôt qu’une guitare, offrant des airs étrangement familiers et donc faciles à écouter mais ne dévoilant leur subtilité qu’après davantage d’écoute. Ainsi ce qui apparait comme le parfait album pour un été caniculaire et lymphatique se révèle alors une oeuvre de pure beauté qui vous suivra une fois l’été achevé.
Il est d’ailleurs dommage que Craft Spells ait autant de difficultés à percer comparé à ses contemporains de Real Estate, de Wild Nothing, de The war on drugs et j’en passe... Alors qu’il parvient encore une fois à vraiment sortir du lot avec son nouvel album Nausea et son univers chatoyant.
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