Austra avait sorti son premier album Feel it break il y a deux ans ... Il montrait en effet un visage doucement gothique tourné autour du piano et d’orchestrations électronique midi auquel le chant lyrique d’opéra de Katie Stelmanis donnait un tour des plus original.

Pour leur deuxième album qu’ils sortent encore une fois sur Domino, on sent qu’ils prennent encore une nouvelle dimension et beaucoup d’assurance. j’avais peur à la première écoute d’être déja lassé par ce lyrisme électronique et gothique, une fois la surprise évacuée et la nouveauté consommée, comme cela peut arriver avec nombre de groupes qui font ce pari du mélange incongru.

Mais au final, la force des compositions d’Olympia, c’est le titre de ce nouvel album, ont permis de vaincre cet a priori . En effet, Chaque chanson se détache du lot et pourrait être la chanson forte de l’album.

On dirait qu’ils ont encore gagné du galon dans leur science des orchestrations et des mélanges incongrus comme la basse très housy du single élégiaque et dansant "Home", qui se dispute la dynamique du morceau avec le piano classique facétieux qui la domine,  tout autant que les refrains mélodiques se disputent les eructations quasi-tribales qui surviennent au milieu du morceau.

Avec leur nouvel album "Olympia", Austra prouve donc qu’ils ne sont pas arrivés là par hasard et qu’ils pourraient suivre les traces de The knife dans le potentiel populaire de l’incongruité musicale faite pop.

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