Sleigh Bells revient et on se rappelle qu’on a rarement autant aimé avoir mal aux oreilles que sur Treats, leur premier album en forme de Big Bang.
Des claps et des kicks de feux d’artifices, un mur d’enceintes dans lesquelles crache une guitare metal, immature mais bien vénère.
S’étant rencontrés dans un restaurant, une chanteuse de teenband et un guitariste bourrin, aux physiques alléchants, tentent la fusion. Tout en gardant ses sucettes, elle y ajoute des tatouages ; Il immisce de l’American College dans ses tenues noires.
Des claps et des kicks de feux d’artifices, un mur d’enceintes dans lesquelles crache une guitare metal, immature mais bien vénère.
S’étant rencontrés dans un restaurant, une chanteuse de teenband et un guitariste bourrin, aux physiques alléchants, tentent la fusion. Tout en gardant ses sucettes, elle y ajoute des tatouages ; Il immisce de l’American College dans ses tenues noires.
Cela donne des hymnes pop aux mélodies resucées, mais mis en miettes par la saturation. Ré-agencés autour de la puissance et d’une dépravation de sorority hardcore.
Si sur Treats la déflagration était nette et continue, elle s’étouffe parfois sur Reign Of Terror, quand les gammes deviennent tristounes et la voix mélancolique. La tentative est logique, tant on sait les ballades vendeuses. Road To Hell, End of The Line et You Lost Me trouvent mal leur place, mais sentent encore un peu le sexe (surtout la première nommée).
Les deux tracks de clôture, Never Say Die et D.O.A, sont assez bizarres, Sleigh Bells s’essaie à des harmoniques plus psychés, nous laissant un peu perplexe sur l’impression finale de l’album.
Entre temps, Born To Lose, Crush, Comeback Kid et Demons ont fait tomber les vestes, les masques, les boules quiès et les verres posés naïvement sur le meuble où les enceintes font des bonds. On évitera de les poser sur scène, Sleigh Bells peine encore à maitriser les décibels et sa chanteuse les notes justes. On lui pardonne aisément hein, le nez en trompette, tu peux pas test.
Si sur Treats la déflagration était nette et continue, elle s’étouffe parfois sur Reign Of Terror, quand les gammes deviennent tristounes et la voix mélancolique. La tentative est logique, tant on sait les ballades vendeuses. Road To Hell, End of The Line et You Lost Me trouvent mal leur place, mais sentent encore un peu le sexe (surtout la première nommée).
Les deux tracks de clôture, Never Say Die et D.O.A, sont assez bizarres, Sleigh Bells s’essaie à des harmoniques plus psychés, nous laissant un peu perplexe sur l’impression finale de l’album.
Entre temps, Born To Lose, Crush, Comeback Kid et Demons ont fait tomber les vestes, les masques, les boules quiès et les verres posés naïvement sur le meuble où les enceintes font des bonds. On évitera de les poser sur scène, Sleigh Bells peine encore à maitriser les décibels et sa chanteuse les notes justes. On lui pardonne aisément hein, le nez en trompette, tu peux pas test.
Tracklist de Reign Of Terror:
1. True Shred Guitar
2. Born To Lose
3. Crush
4. End Of The Line
5. Leader Of The Pack
6. Comeback Kid
7. Demons
8. Road To Hell
9. You Lost Me
10. Never Say Die
11. DOA
1. True Shred Guitar
2. Born To Lose
3. Crush
4. End Of The Line
5. Leader Of The Pack
6. Comeback Kid
7. Demons
8. Road To Hell
9. You Lost Me
10. Never Say Die
11. DOA