Incroyablement chaude et envoûtante, la voix d’Aleksa Palladino fait pour beaucoup dans l’originalité du duo ExitMusic tout droit venu de Brooklyn, la chance !
Tout bonnement un mélange de Fréhel et Kim Gordon (Sonic Youth). Puisque le reste des ingrédients reste les mêmes que la foultitude d’album de ces derniers temps, une ambiance voilée, un charme gothico-névrosé. Ca ne va pas très bien, alors écrivons des chansons afin d’exorciser le mal-être de la génération Y.
Malgré tout c’est être un peu injuste que de réduire Exitmusic à un vague cousin de Beach House et Youth Lagoon, qui n’aurait pas pris de codéine ni mangé de barbe à Papa.
Tout d’abord le nom du groupe demeure très intriguant, puisqu’il renvoie à deux références bien particulières : d’une part un bien nommé titre de Radiohead pour le film « Roméo + Juliet », ça c’est pour mémoire.
Tout d’abord le nom du groupe demeure très intriguant, puisqu’il renvoie à deux références bien particulières : d’une part un bien nommé titre de Radiohead pour le film « Roméo + Juliet », ça c’est pour mémoire.
D’autre part à la musique de générique de fin de film en règle générale : « Exitmusic c’est fini rentrez chez vous ». En gros une musique de fin d’histoire, c’est ici que se trame toute l’audace de ce groupe. Rien n’est entamé, et on nous révèle déjà l’issue, ou plus exactement 10 titres, donc 10 issues possibles. A la carte, des mélancoliques, des tristes, des très tristes, et des complètement sinistres.
Au travers d’un ambitieux rock triomphant, l’album « Passage » recrée assez finement l’émotion qui nous accompagne à la fin d’un film. Un format court de God Speed You Black Emperor, un peu plus langoureux et féminin. La plus parfaite illustration du tourment d’Exitmusic se retrouve tout entier dans le titre « White Noise ».
A l’image des quatre accords métronomiques de « The Wanting » le temps est suspendu, entre le rien et le tout, irrémédiablement puissant et saisissant.
exitmusic.bandcamp.com
Au travers d’un ambitieux rock triomphant, l’album « Passage » recrée assez finement l’émotion qui nous accompagne à la fin d’un film. Un format court de God Speed You Black Emperor, un peu plus langoureux et féminin. La plus parfaite illustration du tourment d’Exitmusic se retrouve tout entier dans le titre « White Noise ».
A l’image des quatre accords métronomiques de « The Wanting » le temps est suspendu, entre le rien et le tout, irrémédiablement puissant et saisissant.
exitmusic.bandcamp.com
Tracklist de passage
Tracks
Passage
The Night
The City
White Noise
Storms
The Wanting
Stars
The Modern Age
The Cold
Sparks of Light
Tracks
Passage
The Night
The City
White Noise
Storms
The Wanting
Stars
The Modern Age
The Cold
Sparks of Light