"Move your body like you just don't care, come on, we can do it all night long" m'est résté dans la tête pendant un moment. Le genre de son marquant, qui vous interpelle. C'est vrai que quand on voit le nom de l'artiste, soit on pense que ce sera trop fou pour nous, soit une belle surprise. J'avoue avoir eu une belle surprise!L'exellent "Children of love" de Fuckpony avait fait bouger les lignes de la house music. Un ovni sorti en 2006 sur Get Physical au son trés efficace et aux voix délirantes. A l'époque le nom cachait Jay Haze et Samim. Pour ce nouvel opus, seul Mr Haze est aux commandes.
L'homme de Pennsylvanie est du métier et pour ce qui est de sa
biographie, elle est déjà bien pleine. Installé à Berlin a partir des
années 2000, il a déjà derrière lui de nombreux projets.
Bien connu du milieu, il a travaillé pour quelques labels de renom comme Physical music, Bpitch control, Cocoon, Playhouse ou Soma.
Créateur des labels Tuningspork, Futuredub, Contexterrior, Junion et Textone, Jay Haze n'aime pas les choses pré-établies. Il a décidé de se battre contre la médiocrité (grand et dur projet). Le genre d'homme qui écoute un peu de tout et qui joue aussi un peu de tout (synthé, piano, percussions,...) .
Sorte d'homme orchestre, capable d'être à l'aise en dub, en hip-hop ou en minimal techno. Récemment, il vient de mixer la trente septième compilation du Fabric, le club mythique de Londres. Sous le nom de Fuck Pony, il s'agit de la facette house et techno du producteur. Ce style, qui est passé par une phase ultra commerciale, compte peu de djs qui ont fait évoluer le genre dans un sens un peu plus poussé. On se demande alors si Fuckpony est encore capable de nous surprendre...
Après lecture du titre des pistes et premières écoutes, on se rend compte que tout est dans le titre.
"Let the love flow" résume assez bien l'esprit qu'a voulu insufler Haze le magicien à son album, une house délicate et subtil. C'est aussi un disque racontant l'amour et ses multiples facettes.
Le premier morceau "Are you feeling abroad" nous met dans le bain directly. Sur six minutes, une bonne série d'instruments, quelques nappes douces qui aspirent à aller plus haut, un silence, puis on revient. Au bout de quatres minutes la batterie devient plus rapide, les sons plus éléctriques et POUM.... les basses rapides. La house music se doit d'être comme ça, (trés) lente à démarrer et évolutive, bref, toute en longueur.
La troisème piste, "I know it happened" est faite de percussions et de trompette. La Mc Chela Simone prête sa voix suave et nous emmène dans une petite amourette. Elle est accompagnée de Laila Tov sur "Fall into me" et là, les paroles sont plus longues et surtout plus entreprenantes. En house, les mcs répétent souvent les mêmes choses mais c'est classe.
Par contre "Orgasm on the dancefloor saturday night" est tout sauf une amourette. La basse est lourde et rapide tout le long, les bips éléctroniques commencent, le piano s'en mêle, les percus aussi et tout part en vrille. La montée vers cette fameuse chose se fait en plusieurs étapes mais on connait le résultat, à la fin, tout s'apaise...
Au final, 11 tracks d'environ 5 à 10 minutes chacune nous permettent de saisir quelque chose. L'âme de l'album est tourné vers la sensualité.
La maturité de Jay Haze se confirme dans ce domaine, les instruments accompagnent à merveille les rythmes donnés par la machine. Un album parfaitement réfléchi, où chaque morceau a un sens. Pour les ravers, les clubbers et tous ceux qui ont envie de bouger la tête.
La meilleure façon d'apprécier quelque chose, c'est parfois dans l'attente. Une fois dégusté, on ne fait que passer à autre chose, on retient souvent le goût.
Celui de cet album est à la fois old school : bonne vieille house à la sauce américaine, quelques influences berlinoises et un Haze au talent instrumental qui apporte une nouvelle vague, douce et barrée.
Alors oui, Fuckpony nous surprend encore.
Bien connu du milieu, il a travaillé pour quelques labels de renom comme Physical music, Bpitch control, Cocoon, Playhouse ou Soma.
Créateur des labels Tuningspork, Futuredub, Contexterrior, Junion et Textone, Jay Haze n'aime pas les choses pré-établies. Il a décidé de se battre contre la médiocrité (grand et dur projet). Le genre d'homme qui écoute un peu de tout et qui joue aussi un peu de tout (synthé, piano, percussions,...) .
Sorte d'homme orchestre, capable d'être à l'aise en dub, en hip-hop ou en minimal techno. Récemment, il vient de mixer la trente septième compilation du Fabric, le club mythique de Londres. Sous le nom de Fuck Pony, il s'agit de la facette house et techno du producteur. Ce style, qui est passé par une phase ultra commerciale, compte peu de djs qui ont fait évoluer le genre dans un sens un peu plus poussé. On se demande alors si Fuckpony est encore capable de nous surprendre...
Après lecture du titre des pistes et premières écoutes, on se rend compte que tout est dans le titre.
"Let the love flow" résume assez bien l'esprit qu'a voulu insufler Haze le magicien à son album, une house délicate et subtil. C'est aussi un disque racontant l'amour et ses multiples facettes.
Le premier morceau "Are you feeling abroad" nous met dans le bain directly. Sur six minutes, une bonne série d'instruments, quelques nappes douces qui aspirent à aller plus haut, un silence, puis on revient. Au bout de quatres minutes la batterie devient plus rapide, les sons plus éléctriques et POUM.... les basses rapides. La house music se doit d'être comme ça, (trés) lente à démarrer et évolutive, bref, toute en longueur.
La troisème piste, "I know it happened" est faite de percussions et de trompette. La Mc Chela Simone prête sa voix suave et nous emmène dans une petite amourette. Elle est accompagnée de Laila Tov sur "Fall into me" et là, les paroles sont plus longues et surtout plus entreprenantes. En house, les mcs répétent souvent les mêmes choses mais c'est classe.
Par contre "Orgasm on the dancefloor saturday night" est tout sauf une amourette. La basse est lourde et rapide tout le long, les bips éléctroniques commencent, le piano s'en mêle, les percus aussi et tout part en vrille. La montée vers cette fameuse chose se fait en plusieurs étapes mais on connait le résultat, à la fin, tout s'apaise...
Au final, 11 tracks d'environ 5 à 10 minutes chacune nous permettent de saisir quelque chose. L'âme de l'album est tourné vers la sensualité.
La maturité de Jay Haze se confirme dans ce domaine, les instruments accompagnent à merveille les rythmes donnés par la machine. Un album parfaitement réfléchi, où chaque morceau a un sens. Pour les ravers, les clubbers et tous ceux qui ont envie de bouger la tête.
La meilleure façon d'apprécier quelque chose, c'est parfois dans l'attente. Une fois dégusté, on ne fait que passer à autre chose, on retient souvent le goût.
Celui de cet album est à la fois old school : bonne vieille house à la sauce américaine, quelques influences berlinoises et un Haze au talent instrumental qui apporte une nouvelle vague, douce et barrée.
Alors oui, Fuckpony nous surprend encore.
Myspace: www.myspace.com/mylittlefuckpony
Label: BPitch Control
Tracklist:
1. R U Feeling Abroad
2. I'm Burning Inside
3. I Know It Happened
4. Real Love Is Forever
5. Orgasm on the Dancefloor Saturday Night
6. Fall into Me
7. Pills Medley
8. You Can't Touch But Feel Free to Look
9. Always Sunday
10. Let the Love Flow
1. R U Feeling Abroad
2. I'm Burning Inside
3. I Know It Happened
4. Real Love Is Forever
5. Orgasm on the Dancefloor Saturday Night
6. Fall into Me
7. Pills Medley
8. You Can't Touch But Feel Free to Look
9. Always Sunday
10. Let the Love Flow
