Jóhann Jóhannsson est un compositeur, producteur et multi instrumentiste de génie et il nous le prouve à nouveau avec Fordlandia, son quatrième album sous son propre nom. Après nous avoir régalés avec son excursion dans Apparat Organ Quartet où des claviers vintage rivalisaient de virtuosité sur une rythmique motorik totalement acoustique et entraînante, le revoici avec une œuvre plus contemplative et cinématique.
Faisant suite à IBM 1401 A user’s manual, Fordlandia est le deuxièmevolet d’une trilogie programmée sur de grandes marques américainesayant révolutionné l’industrie, dont le propos est de démontrer que latradition et la technologie peuvent tout à fait s’acoquiner pourproduire de belles choses.
Pour nous le démontrer ce touche à tout islandais a choisi des’entourer de l’orchestre de Prague et de mettre sa connaissance de laproduction, des pianos électriques et des processeurs de sonsélectroniques au service d’une musique lente et pondérée, d’une trèsgrande classe, qu’on croirait toute droit sortie d’un film noiraméricain 70’s, tellement elle se fait l’écho de cette soul orchestralequ’on retrouve chez Isaac Hayes, où dans un film avec Sydney Poitier àl’affiche.
Impression renforcée par un chant qui fait monter les degrés celsius,souvent soutenu par des polyphonies d’autres voix empreintes de rythm’nblues et de Gospel. Ne cherchez pas en Fordlandia un album hétérogèneet varié, car vous avez affaire à une métaphore filée des mêmesambiances en progression, et à une œuvre qui suspend le temps dans unelongue pièce orchestrale et vocale qui appelle la langueur, l’abandonet le détachement auquel chacun de nous aspire parfois, un dimancheaprès-midi pluvieux.
Pour nous le démontrer ce touche à tout islandais a choisi des’entourer de l’orchestre de Prague et de mettre sa connaissance de laproduction, des pianos électriques et des processeurs de sonsélectroniques au service d’une musique lente et pondérée, d’une trèsgrande classe, qu’on croirait toute droit sortie d’un film noiraméricain 70’s, tellement elle se fait l’écho de cette soul orchestralequ’on retrouve chez Isaac Hayes, où dans un film avec Sydney Poitier àl’affiche.
Impression renforcée par un chant qui fait monter les degrés celsius,souvent soutenu par des polyphonies d’autres voix empreintes de rythm’nblues et de Gospel. Ne cherchez pas en Fordlandia un album hétérogèneet varié, car vous avez affaire à une métaphore filée des mêmesambiances en progression, et à une œuvre qui suspend le temps dans unelongue pièce orchestrale et vocale qui appelle la langueur, l’abandonet le détachement auquel chacun de nous aspire parfois, un dimancheaprès-midi pluvieux.
Label: 4AD