Le deuxième album de la formation new-yorkaise issue du buzz des blogs en 2005 publie là un album à peine moins irascible que l’éponyme. Il s’ouvre sur un son qu’il conviendra d’appeler au premier sens du terme dégueulasse – et sans intérêt. A moins de demander l’avis du pourtant très propre producteur David Friedman (Mercury Rev, Flaming Lips)…

 
Les ritournelles balancées par la voix nasillarde d’ Alec Ounsthorn raviront ou exaspéreront – voire, cette fois, laisseront dans l’indifférence.

Mais les compositions folk noisy sont travaillées et ne cherchent pas (que) à faire dresser l’oreille par leur simple saturation. Il y a une recherche d’intellectualisation du style avec une certaine harmonie à employer des outillages comme des vieux claviers, des accordéons de fortune, des tintements des cloches. Aussi « Love song n°7 », « Emily Jean Stock » et « Five Easy Pieces » trouveront quand même de la place dans notre cédéthèque.


Clap your hands say yeah“some loud thunder”

(Whichita – Février 2007)

 

Lie: www.myspace.com/clapyourhandssayyeah

 

Tracklisting:
1             Some Loud Thunder (3:47)
2           Emily Jean Stock (4:00)
3           Mama, Won't You Keep Those Castles In The Air And Burning? (4:27)
4           Love Song No. 7 (4:32)
5           Satan Said Dance (5:32)
6           Upon Encountering The Crippled Elephant (1:13)
7           Goodbye To The Mother And The Cover (5:38)
8           Arm And Hammer (2:00)
9           Yankee Go Home (3:32)
10           Underwater (You And Me) (5:18)
11           Five Easy Pieces (6:47)

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