Lonelady - nerve up

Les rousses ont la côte en ce moment, après La Roux et son électro pop débridée, Florence and the machine et sa pop psyché, c’est au tour de Julie Campbell, alias Lonelady d’imposer son rock électro vitaminé. Originaire de Manchester et principalement influencée par Joy Division, elle se fait remarquer par le groupe punk rock britannique Wire qui lui propose de faire les premières parties de ses concerts.

Sur scène, la belle s’entoure bien et réussi à dénicher Rob Ellis à la batterie, ayant lui-même joué sur les deux premiers LP de PJ Harvey.

Auteur, chanteuse,  guitariste, Lone-Lady a un vrai visage d’ange mais prenez garde,  sa voix et ses mélodies sont loin d’être angéliques. Sa façon de chanter est nette, les mots sont hachés. Côté sons c’est une vraie touche à tout, elle parvient à imbriquer synthés, guitares funk, et sons bizarroïdes avec une extrême précision. Les riffs de batterie en saccade se disputent la place au milieu de tout ça, résultat : ça pulse !
On sent que cet album est travaillé, tout est à sa place, bien calculé, structuré. Un ensemble donc assez groovy rock qui nous donne envie de secouer la tête ! Certains beats peuvent même faire penser au rock allumé des Stuck in the sound version light.

Son album Nerve Up composé de 10 titres sort sur le label Warp records qui continue son ascension dans le pop rock après le dernier succès des Grizzly Bear.

Une mention spéciale pour les titres If not now, très punchy et Nerve up, parsemé de notes électro. Pour ceux qui préfèrent le côté plus pop acoustique de la chanteuse, je recommande le titre Immaterial.