Après avoir écrit pour Charlotte (Gainsbourg : une de ses grandes références), le leader so british de Pulp –immigré à Paris- publie son premier album solo. Notons que l’album intitulé Jarvis a été enregistré à Sheffield, la ville d’origine de Cocker. En outre, Jarvis ne s’est pas passé des (bons) services de son bassiste Steve Mackey ; et Richard Hawley fait parti du nouveau trio gagnant.
Loin de la folie Pulp et dans la continuité de son style, Jarvie Cocker livre là de véritables pépites comme il nous a maintenant tant habitués. Mélodies envoûtées (le single Dont’t let him waste your time), parfum pop (Tonite), grandiloquence assumée (Disney Time), rage garage (Fat children), les titres forment un opus chaleureux faisant, au passage, part des angoisses d'un jeune papa, somme toute superficielles : les ados obèses.
A l’instar d’un Morrissey, il n’a rien perdu de sa superbe. Palme du crooning : Baby’s coming back to me. Et c’est toute l’Angleterre post 70 ou pré 2000 qui défile dans les oreilles et le coeur. Toutes les interviews données aux bons fanzines de la capitale le rapportent : le dandy quadra est bien dans ses pompes et amorce sa nouvelle vie avec une classe sérénité.
Jarvis Cocker "jarvis"
(because – novembre 2006)
Tracklisting:
1 Loss Adjuster (Excerpt PT.1)
2 Don't Let Him Waste Your Time
3 Black Magic
4 Heavy Weather
5 I Will Kill Again
6 Baby's Coming Back To Me
7 Fat Children
8 From A To I
9 Disney Time
10 Tonite
11 Big Julie
12 Loss Adjuster (Excerpt PT.2)
13 Quantum Theory
13b Running The World (Hidden Track)