Dans la même veine que les nouveaux talents british post-punk tels que les Klaxons, voici les “Twisted charms” et leur premier opus “real fictionnal”. Un album particulièrement mature, délicieusement agaçant, cynique et bruyant, qui, après le très prometteur EP « Boring lifestyles » sorti ce printemps 2007, dévoile une attitude insolente et engagée clairement affichée par les quatre acolytes de Twisted Charm.
Les riffs de guitare décalés, les mélodies stridentes du saxophone et la rythmique endiablée soulignent d’autant plus les paroles acerbes et l’humour noir dont ce servent Nathan Doom, Luke Georgiou, John Garley et Dominic Cole, pour mettre à mal la société anglaise et son système de consommation. La recherche constante d’un style musical avant-gardiste a été le meilleur moyen pour ces jeunes originaires de la classe moyenne anglaise, de mettre en musique leur frustration personnelle. L’album « real fictionnal » et les douze morceaux qui le composent, joue la carte de la diversité mais conservent une unité musicale claire : un pop-rock noisy décalé et unique.
Twisted charm "real fictionnal"
(Because - Septembre 2007)