Chez les Dirty Art Club (composé de Madwreck et Matt Cagle), le mélange des genres est prôné, pour notre funking bon plaisir !

Après un premier album aux puissants accents hip-hop (Heavy Starch, 2011), le duo originaire de Caroline du Nord vient nous re-secouer les puces avec Hexes, un disque à l'identité musicale intéressante et multiple.

Sorti le 3 juillet dernier sur le jeune et prometteur label québecois Phonosaurus Records, l'Ep de huit titres vaut le détour.
 
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Comme Hugo Kant et Monsieur Grandin, on plonge avec joie dans un univers trip-hop sombre et cinématique, psychédélique et hybride. Black Acid ouvre l'Ep dans une ambiance hip-hop western, qui se rapproche de celle de Gonjasufi et d'un bon vieux groupe de rock psyché. Une balade tranquille et remplie de voix.  Les morceaux gardent cette scènographie musicale remplie d'accents hip-hop et electronica, à la fois sombres et mélancoliques comme percutants. Coup de coeur pour Slow Burner, un morceau à l'ésthétique pop aérienne qui finit en douce ligne de basse accompagnée de cris inquiétants. Dead Man's Letters clôture l'Ep toujours sur une note trés hypnotique.

Le duo Dirty Art Club nous livre un Ep à l'ambiance homogène. On regrette d'ailleurs parfois cette homogéinité dans les morceaux mais le côté cinématique et hypnotique de leur musique nous emportent facilement (le live est accompagné de visuels bien choisis). Hexes est un disque à découvrir, représentant de l'esthétique hip-hop actuel, adepte de la fusion des genres et sacrément cinématique.
 
Tracklisting
1 Black Acid
2 Full Metal Jacket
3 Hexes
4 Into the Night
5 Minilla
6 Rosslyn's Crypt
7 Slow Burner
8 Dead Man's Letters

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