Pour commencer il vous faut une entrée en matière atmosphérique « Agree to be » qui ne ressemble en rien au reste de l’album, si ce n’est l’utilisation du vocoder, et qui défleure une des multiples facettes de PLUGS. Une véritable entité polymorphe, qui n’a aucun partie pris, a tel point qu’on pourrait croire qu’ils sont français.
Quand tout le monde y trouve son compte en passant du coq à l’âne, que chaque titre est une surprise, et une bonne en sus ! Du rock sans prétention presque has been tout droit tiré de la BO de Buffy the Vampire Slayer : « Free Tibet », de l’éléctroRock vitaminé : « On and on » ou encore de la pop futuriste sur « Black Microdot ». Telles des poupées gigognes, PLUGS pousse le vice en proposant des surprises à l’intérieur des chansons surprises « Molecule man». Un monde plus beau et inatendu, sur un « Rainbow Bridge » se déroule en une dizaine de titres.
Histoire d ‘affirmer leur côté flegmatique le duo aborde par ailleurs un aspect smooth électro sur « Rise Up ». Enfin , on peut se délecter d’un titre à l’accent so British certainement dérobé au Kinks, comme un cheveu sur la soupe à la tomate « white light » conclue l’album comme une parfaite toile de font d’une fin de film de Belmondo, to be continued. PLUGS est tout simplement la meilleure playlist 2012 que l’on puisse espérer, un condancé de bonne musique .Se muant selon absolument aucune règle logique, on peut dire que PLUGS est multiprise de risque !