C’est le deuxième album sous son propre nom mais Steve Mason avait déja eu la tentation du projet solo avant de sortir son premier album et surtout depuis la séparation de The Beta band. Tout d'abord sous le nom de King Biscuit Time de 98 à 2006 puis un projet electronica qui s’appelait Black Affair.

Mais il est à présent revenu à un format qui ressemble davantage à ce qu’il faisait avec The Beta Band à présent qu’il officie sous son propre nom.

Et ce deuxième album qui s’intitule Monkey minds in the devil’s time est l’occasion de démontrer qu’il a encore davantage de conscience politique qu’on ne le pensait déja auparavant, lui qui en faisait déja la démonstration dans certains de ses textes.

A travers 20 titres aussi disparates que possible, puisqu’on passe de la pop indie au gospel, du dub à la country et du rap à un extrait de discours de Tony Blair ou à un commentateur sportif brésilien lors d’un grand prix de formule 1. J’en passe et des plus inattendus.

Cela peut paraître particulièrement bordélique et hétérogène et pourtant il règne une certaine unité de ton, celle d’une véritable découverte de ce qui occupe l’esprit de Steve Mason avec en particulier son engagement politique mais aussi tout autant les sources de sa dépression que son optimisme en l’humanité.

Le résultat est captivant, motivant, enthousiasmant même et démontre que les talents de compositions de l’ex-leader d’un groupe écossais majeur, Je pense bien sûr à the Beta Band, qui a ouvert la voie de nombreux groupes anglo-saxons (notamment à leur compatriotes Django Django) en a encore sous le pied ou sous le manche de guitare.

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