Tout a commencé dans les années 2000 et quelques, 2008 ? 2009 ? Peu importe, à l’époque, Concorde s’appelait alors Candy Clash, et leurs premiers fans écoutaient déjà en boucle sur leur Myspace « Just Kiss Her ».
Les années passent, les « Candy Concorde » prennent de l’assurance, ne cessent de composer, deviennent en live des superbes dandy électro pop, délaissant quelque peu la douce noirceur des premières compos, pour faire régner des synthés vintages et une guitare aux sonorités plus tropicales. Concorde se danse alors en live mais nous abandonnent toujours en fin de concert avec une poignante mélancolie au creux du cœur. Car oui le fantôme de Ian Curtis n’est jamais très loin, la belle allure et la guitare distordue de Clément donnant toute sa subtilité et son émotion à une pop faussement joyeuse…
Leur premier album « Summer House » sorti en 2012 marque les esprits : une prod plus aboutie, des tubes en puissance (Candy Boy, Makes Me Wonder, To Know…), l’ajout en live d’un batteur tonitruant ... Concorde prend une toute autre dimension.
2013, enfin un nouvel EP avec quatre titres étincelants (+ des remixes délirants de leurs copains des Blind Digital Citizen, Jupiter et Pilooski) aux mélodies imparables (« Sons » est DEJA l’hymne ultime de cette fin d’année) : omniprésence des synthés, des arrangements encore plus électros, le tout produit avec élégance par le groupe lui même.
A noter que Concorde sera ce mardi 29 octobre au Point Éphémère pour leur released party! En première partie les parisiens de Mungo Park, groupe futuriste et mystérieux déjà bien rodés, qu’il ne faut pas manquer !!