Troisième album pour les Forest Fire après un Staring at the X sur lequel ils ont voulu prendre autant de distance que possible avec leurs débuts très folk, en essayant d’y intégrer autant de différentes sonorités qu’il est possible de le faire.

Sur ce nouvel album qui s’intitule screens, ils poursuivent cette volonté d’essayer de nouvelles choses mais avec davantage de ligne directrice et de vision, à travers 10 titres qui ont un pied dans l’indie rock New Yorkais et l’autre dans la synth pop des années 2010.

 On peut tantôt entendre des claviers aériens et des rythmiques plus appuyées qui évoquent le Velvet ou Luna, tantôt un compromis entre Leonard Cohen et Deerhunter, et tantôt autant du Suicide que du krautrock dans les rythmiques ce qui rend chaque chanson les plus fortes de l’album très différentes les unes des autres.

Mais ce qui fait la vrai force de cet album, c’est cette façon de nager entre deux eaux, celle de l’expérimentation rock et de la tradition acoustique et d’en tirer le meilleur des deux mondes. Peu de musiciens arrivent à mélanger aussi bien que Forest fire ce qui peut apparaître sur le papier comme des influences contradictoires. Et Screens est le genre d’album qui se fait apprécier à la première écoute puis adorer à la cinquième.

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