Deuxième album pour les allemands de Fenster qui s’intitule The pink caves et qui les voient développer un univers très atmosphérique et onirique qui les emmène dans un registre fantastique, bien au delà de leur approche folk authentique de leur premier ’album Bones sorti en 2012.
Ce nouvel album a été enregistré dans une cabane d’Allemagne de l’Est qui a été truffée de micro mais dans un but beaucoup plus acceptable qu’à l’époque de la Stasi, car le but était d’enregistrer tous les sons concrets qui pouvaient résulter de leur séjour. On peut donc y retrouver des percussions à base de portes qui claquent, des sons d’animaux qui provenaient de l’exterieur , le tic tac d’une horloge faisant de cette cabane autant le lieu d’enregistrement qu’un instrument à part entière.
Ajoutez à cela guitares, claviers , sonorités électroniques, batterie et un chant plein d’échos et vous aurez alors une idée de ce que peut donner le disque qui en est ressorti. On pense évidemment à la démarche de Sigur Ros, Mùm ou de Brian Eno avant eux. L’approche surréaliste de The pink Caves, couplée à une ambiance de maison hantée parait tout à fait abstraite et organique, comme si les morceaux émanaient du lieu dans lesquels ils ont enregistré bien davantage que des instruments ou de la pratique instrumentale de ses interprètes.