Apocalypse Now. Quand la world vient déposer ses cendres sur les ruines industrielles, ça donne Goodbye, un choc des mondes orchestré par un certain Koudlam. C’est étrange et c’est absolument divin. Une poésie musicale et cinématographique. Douze titres qu’on écoute d’une traite, des images plein la tête. La bande-son de la fin du monde.
Découvert par le label Pan European Recording, connu pour ses signatures plutôt originales et décalées (à écouter par exemple les psychédélique Aqua Nebulla Oscillator), le Français Koudlam nous livre là une véritable pépite. Une pépite noire, mais éclatante.
Mais qui est Koudlam ? Le musicien serait né à Abidjan de parents français, aurait vécu au Mexique, et serait passionné et fasciné par les ruines et l’entropie, passion qu’il partage avec Cyprien Gaillard, un artiste avec qui il collabore régulièrement (comme sur son film Deniansky Rion). Il aurait fait ses premiers pas musicaux à l’âge de 17 ans, en mixant de la techno dans des rave parties pour finalement évoluer et s’imprégner notamment de la musique amérindienne découverte lors de son séjour au Mexique. Un EP sorti en 2008. Un live incroyable au milieu des ruines maya. (voir l’album Live at Tehotihuacan). Voilà pour ce qui est de la bio de cet artiste, peu connu pour le moment.
Et comment qualifier cet album, sorti cette semaine ? Une pépite, mais certainement et également un OVNI musical.
1:50 d’opening en éclats de voix et flûtes… 1 minute 50 pendant lesquelles on se demande à quelle sauce va nous manger le bonhomme. La sauce en question, c’est une potion magique qui va nous projeter dans un univers complexe, et probablement en dérouter plus d’un.
Mais qui est Koudlam ? Le musicien serait né à Abidjan de parents français, aurait vécu au Mexique, et serait passionné et fasciné par les ruines et l’entropie, passion qu’il partage avec Cyprien Gaillard, un artiste avec qui il collabore régulièrement (comme sur son film Deniansky Rion). Il aurait fait ses premiers pas musicaux à l’âge de 17 ans, en mixant de la techno dans des rave parties pour finalement évoluer et s’imprégner notamment de la musique amérindienne découverte lors de son séjour au Mexique. Un EP sorti en 2008. Un live incroyable au milieu des ruines maya. (voir l’album Live at Tehotihuacan). Voilà pour ce qui est de la bio de cet artiste, peu connu pour le moment.
Et comment qualifier cet album, sorti cette semaine ? Une pépite, mais certainement et également un OVNI musical.
1:50 d’opening en éclats de voix et flûtes… 1 minute 50 pendant lesquelles on se demande à quelle sauce va nous manger le bonhomme. La sauce en question, c’est une potion magique qui va nous projeter dans un univers complexe, et probablement en dérouter plus d’un.
Le premier morceau Flying over the black donne le ton, il s’agit d’une fresque hallucinante qui se déroule dans nos oreilles ahuries. Aux flûtes synthétiques, percussions et chants amérindiens vient se greffer une voix désabusée à la Ian Curtis…pour finir dans une fantaisie multicolore world.
Un New Order exotique avec le deuxième morceau, Tonight, une claque. Qu’on réécoute une deuxième fois pour s’assurer qu’on n’a pas rêvé.
Suit un See you all dansant et perturbant. D’ailleurs, il faut jeter un œil aux images choisies pour illustrer ce morceau dans le clip, une rixe d’hooligans ukrainiens, fruit de sa collaboration avec Cyprien Gaillard.
Eagles of Africa nous fait survoler un continent africain à la fois reconnaissable et en même temps si étrangement froid, comme vidé de sa substance, recréé et rêvé à travers les sonorités glaciales d’un synthétiseur et chanté de cette même voix monocorde et grave, une cold wave qui aurait recouvert de ses nappes glacées l’Afrique.
Il y a ensuite Love Song, chant d’amour violent et mélancolique, le crépusculaire Brother, puis Flying dolphins, qui évoque un Grand Bleu glacial parcouru par des dauphins faits d’images de synthèse, Middle et ses voix distordues, Goodbye un au revoir ou plutôt un adieu au monde déclamé au clavier.
Wave of mutilation, c’est l’explositon finale, la fin de l’univers, c’est sanglant, c’est puissant et oppressant…le cri du désespoir qui résonne dans nos têtes, un discours en allemand, une clameur, un crescendo violent et captivant.
Hole ou le calme après la tempête, le vide. Le point de non retour. Ce morceau m’évoque cette image forte à la fin de la Planète des Singes, une statue de la liberté devenue épave dans un monde détruit, brisé.
Goodbye.
A-t-on vraiment envie d’écouter la triste fable du prédicateur Koudlam ? Oui. Et heureusement, nous avons encore un peu de temps devant nous pour l’écouter de nombreuses fois !
Date de sortie : 16 novembre 2009
Label : Pan European
Myspace : https://www.myspace.com/koudlam
Site officiel : https://koudlam.com/
Tracklist de Goodbye :
01. Opening
02. Flying Over The Black Hills Wit
03. Tonight
04. See You All
05. Eagles Of Africa
06. Love Song
07. Brother
08. Flying Dolphins
09. Middle
10. Goodbye
11. Wave Of Mutilation
12. Hole
Clip de See You All :