Tout droit venu de Bristol, revoici le très cinématique projet Bronnt Industries Kapital de Max Webertron et Klaus Wickermann. Derrière ces noms d’emprunt se cachent le producteur et multi-instrumentiste Guy Bartell et le prolifique Nick Talbot qui s’échappe parfois de Gravenhurst pour rejoindre son acolyte dans ce projet 100% instrumental. Ils sortent cette semaine leur deuxième album Hard for justice sur le label anglais Get Physical, qu’on connaît davantage pour ses sorties house et techno minimale.
Le moins que l'on puisse dire c'est que Guy Bartell a assurément un pied (ou une oreille) solidement ancrée
dans le passé des premiers claviers et orgues de l’époque Victorienne.
Des instruments rares, aux sonorités mélancoliques et au grain qui
confine un morceau dans les interstices de l’étrange ou aux limbes du
malaise.
A l’écoute de ces 8 titres totalement surannés, on ne peut s’empêcher de penser aux films de séries B ou de science fiction des années 80. Les films d’horreur italiens, ou ceux de la mouvance vigilante habillaient alors leurs scènes de toute l’étrangeté de ces bandes sons inouïes, au sens littéral du terme. Certains passionnés de jeux vidéo y reconnaissent aussi l’esprit des synthétiseurs qui ont rythmé leurs parties de shoot them up les plus épiques.
Si Hard for justice ne signe pas un renouveau du genre, il est un un très bel hommage à l’esprit baroque et homérique du genre. Cette musique très narrative, mise sur orbite par des rythmiques motorik, revient enfin en état de grâce au milieu de ce revival 80’s généralisé. Après la réédition de la B.O d’Assault on precinct 13 composée par John Carpenter lui-même, après Apparat organ Quartet, le projet tous claviers en avant de Jóhann Jóhannsson, et le succès d’estime des français de Zombie zombie, Bronnt Industries Kapital viendra compléter sans honte votre collection de musique à sueurs froides.
A l’écoute de ces 8 titres totalement surannés, on ne peut s’empêcher de penser aux films de séries B ou de science fiction des années 80. Les films d’horreur italiens, ou ceux de la mouvance vigilante habillaient alors leurs scènes de toute l’étrangeté de ces bandes sons inouïes, au sens littéral du terme. Certains passionnés de jeux vidéo y reconnaissent aussi l’esprit des synthétiseurs qui ont rythmé leurs parties de shoot them up les plus épiques.
Si Hard for justice ne signe pas un renouveau du genre, il est un un très bel hommage à l’esprit baroque et homérique du genre. Cette musique très narrative, mise sur orbite par des rythmiques motorik, revient enfin en état de grâce au milieu de ce revival 80’s généralisé. Après la réédition de la B.O d’Assault on precinct 13 composée par John Carpenter lui-même, après Apparat organ Quartet, le projet tous claviers en avant de Jóhann Jóhannsson, et le succès d’estime des français de Zombie zombie, Bronnt Industries Kapital viendra compléter sans honte votre collection de musique à sueurs froides.
Label : Get Physical
Myspace : www.myspace.com/bronnt
Vidéos :
Tracklist :
01. An Index of Corporate Art
02. Knights of Vipco
03. Threnody for the Victims of Lucio Fulci
04. European Male
05. Streets of Fury
06. S.T.R.Y.K.E.R
07. Objects & Purpose
08. Unbelievable Computer of Love
02. Knights of Vipco
03. Threnody for the Victims of Lucio Fulci
04. European Male
05. Streets of Fury
06. S.T.R.Y.K.E.R
07. Objects & Purpose
08. Unbelievable Computer of Love