Au départ la formation de ce musicien norvégien était conçue comme un projet électronique qui s’est bien vite vu évoluer vers une formation purement instrumentale disqualifiant toute forme de programmation. C’est donc avec pour seules armes une voix, une guitare, un clavier rhodes, une basse et une batterie que The whitest boy alive s’est donné la mission de faire danser, ou selon ses propres mots d’être un groupe de rock qui joue de la house.
Si on pense ici la
démarche du groupe français Rhinocérôse, c’est davantage le musicien
électronique allemand Isolée et son morceau Beau mot plage que nous rappelle le titre Island et ses touches latines.
On reconnaît pourtant bien la patte d’Erlend Øye qui poursuit ici son
œuvre d’écriture de chansons évaporées, dans lesquelles ce soupçon de
mélancolie scandinave est toujours présent, même quand il s’agit
d’inciter à la danse. On ne s’étonnera pas alors de le voir ralentir
le tempo pour quelques morceaux au groove pondéré comme rollercoaster
ride ou gravity.
Avec un vrai sens du dépouillement (point trop n’en faut) et des
parties de guitares et de clavier toujours aussi ludiques, ingénieuses
et mélodiques, The Whitest boy alive nous livre avec « Rules » un album
un peu qui va logiquement plus loin que l'EP « Dreams » dont l’excellent
titre Burning vampirisait un peu toute l’attention, laissant le reste
des titres au niveau en dessous. Le nouveau hit du projet d’Erlend Øye reste alors indubitablement incarné par Islands, mais à côté, les autres
titres Dead end, 1517, Rollercoaster ride n’ont pas à pâlir davantage
que leur géniteur toujours bien vivant.
Pour écouter The whitest boy alive :
www.myspace.com/thewhitestboyalive
The whitest boy alive en vidéo :
Tracklist :
1. Keep A Secret
2. Intentions
3. Courage
4. Time Bomb
5. Roller Coaster Ride
6. High On The Heels
7. 1517
8. Gravity
9. Promise Less Or Do More
10. Dead End
11. Island