Repéré par le label anglais Moshi Moshi, le londonien James Yuill vient de rééditer son second album « turning down water for air ». Plutôt grand et élancé, les cheveux blonds, grosses lunettes sur le nez, un ordinateur portable à la main et une guitare dans l’autre, voici le portrait que l’on pourrait faire en quelques mots de ce songwriter solitaire qui a décidé d’être un groupe à lui tout seul. Et ce portrait donne une bonne image de la musique du britannique de 27 ans : la fusion entre une folk mélancolique façon José Gonzalès et une electronica bidouillée tendance 8 bit qui n’est pas sans rappeler les prémices du genre par The Notwist sur leur « neon golden » en 2002 ou sur le « give up » de The Postal Service en 2003.
Si James Yuill n’invente donc rien sur ce disque, le résultat n’en est pas moins plaisant et attachant. Son songwriting élégant donne naissance à des pépites comme le tubesque « This sweet love », ballade mélancolique dont la mélodie s’accroche longtemps dans les oreilles. Mais « turning down water for air » varie aussi les plaisirs avec des titres comme « no pins allowed » ou encore « No surprise », hybridations d’une guitare très folk s’épanouissant sur des beats dignes d’Aphex Twin. Et il n’est pas étonnant de voir que les 12 titres de cet album sont toujours tiraillés entre ces deux pôles quand on sait que James Yuill est un remixeur acharné et ce depuis longtemps. De nombreux morceaux dont le remix d’ « Au revoir Simone » sont en écoute et téléchargement sur son site ou son blog (les liens sont donnés çi dessous).
Adepte du « do it yourself » comme en témoignent le graphisme de son site, la pochette de son album, ses affiches de concert, ou simplement le fait de tout faire seul avec juste un laptop et sa guitare, James Yuill dispense un son simple où les pistes ne se multiplient pas à l’infini. Une folktronica pleine de plaisir, servie par une voix tout à fait adaptée au genre et de lumineuses compositions.
James Yuill sera en concert au Nouveau Casino à Paris le 24 mars en première partie de Peter, Björn & John (réservations Fnac ou Digitick)
Adepte du « do it yourself » comme en témoignent le graphisme de son site, la pochette de son album, ses affiches de concert, ou simplement le fait de tout faire seul avec juste un laptop et sa guitare, James Yuill dispense un son simple où les pistes ne se multiplient pas à l’infini. Une folktronica pleine de plaisir, servie par une voix tout à fait adaptée au genre et de lumineuses compositions.
James Yuill sera en concert au Nouveau Casino à Paris le 24 mars en première partie de Peter, Björn & John (réservations Fnac ou Digitick)
Les titres que l’on préfère : This sweet love, No surprise, Left handed girl, No Pins Allowed.
Date de sortie : 9 février 2009
L’album sur Deezer : https://www.deezer.com/#music/album/264552
Myspace de l’artiste : https://www.myspace.com/jamesyuill
Site de l’artiste : https://www.jamesyuill.com
Blog de l’artiste : https://jamesyuill.wordpress.com
Clips :
This Sweet Love(Directed and Filmed by Alex Emslie)
No Pins Allowed (Directed by Aliex & James Yuill, Edited by Mike Holliday - a RobotBadger Production)
No Surprise (Directed and Edited by Mike Holliday, Produced by Aliex Yuill - a RobotBadger Production)
HibOO d’Live #039 : James Yuill / How could I Lose
Tracklisting de “turning down water for air” :
01 - You Always Do
02 - Left Handed Girl
03 - No Pins Allowed
04 - This Sweet Love
05 - Head Over Heels
06 - The Ghost
07 - No Surprise
08 - Over The Hills
09 - How Could I Lose
10 - She Said In Jest
11 - Breathing In
12 - Somehow
01 - You Always Do
02 - Left Handed Girl
03 - No Pins Allowed
04 - This Sweet Love
05 - Head Over Heels
06 - The Ghost
07 - No Surprise
08 - Over The Hills
09 - How Could I Lose
10 - She Said In Jest
11 - Breathing In
12 - Somehow