On l'attendait avec impatience, on en rêvait, on serrait les dents, le coeur battant à mille à l'heure... Et le voici, il est arrivé, le messie de cette année : le nouveau FOALS. Plus poussé et plus travaillé qu'Antidotes, moins pop rock, mais certainement pas moins efficace. Au contraire.
S'il est vrai que l'album ne rentrera pas dans la case « usine à tubes pour radio FM », comme certains titres (voire l'album complet) d'Antidotes, Total Life Forever n'en reste pas moins un opus plus que réussi et très aboutit.
L'annonce de l'album s'était faite avec « Spanish Sahara », lancée sur
la toile comme une bombe. La réaction était telle que le public s'était
fait une petite frayeur... Il y a tout d'abord eu la peur d'un virement à 180° du groupe, puis la question de savoir si tout l'album serait dans
la même lignée. Enfin, l'envie, l'attente d'entendre le nouveau son de
ce groupe qui nous avait fait tant vibrer.
Foals a mûri. Vraiment. Total Life Forever est un virage. Le math rock des Anglais est ici quasiment absent, et laisse place à une sorte de post-rock posé, recherché, plus expérimental mais aussi plus sombre. Même la voix de Yannis Philippakis nous semble différente.
L'influence du Nord y est peut-être pour quelque chose... Car pour enregistrer cet album, c'est en Suède que ce sont rendus les Foals. Ils se sont en effet réfugiés dans une zone industrielle, dans un nouveau pays, une nouvelle culture, enfermés pour se concentrer et offrir le meilleur de leur talent.
Une sorte de grand écart, de la pop à l'expérimental, de l'énergique au réfléchi, qui permet à Foals de confirmer son identité sonore.
Malgré une ouverture assez pop, sur la même lignée qu'Antidotes, c'est avec « Miami » que l'énigme Foals se reforme peu à peu... Une entrée toute en batterie décalée, un air hip hop nineties, qui se change rapidement, au premier refrain, en sulfureuse chanson rythmée et décalée.
Suivent le titre éponyme « Total Life Forever », sorte d'incantation magique (des refrains aux choeurs à l'unisson), puis des titres laissant paraître une nouvelle facette énigmatique qu'on ne soupçonnait pas chez la-machine-à-danser-Foals.
C'est à l'écoute de ces chansons que l'on se rend compte que, finalement, l'annonce de l'album avec « Spanish Sahara » n'était pas anodine mais complètement logique. Car certains titres entrent dans la catégorie chansons sombres, balancées entre choeurs discrets, ambiance froide et voix lointaines, sorte d'écho de Yannis cherchant à remonter à la surface.
« The Orient », une des perles de l'album, présente une fois de plus une intro complètement décalée, une rythmique puissante, avec une voix moins agressive, moins poussée. C'est d'ailleurs l'allure générale de Total Life Forever.
« After Glow » est LE titre de l'opus. Il retourne vers le math rock, mais avec une arrivée surprenante de Yannis, comme on ne l'avait encore jamais entendu. Voix basse et profonde, pour enchaîner sur une montée d'adrenaline complète et cette petite période musicale dansante qui nous fait rappeler ô combien Foals est grand, Foals surprend, Foals a de l'avenir.
L'opus se termine sur un superbe « What Remains » aux allures d'Efterlkang / Radiohead. Encore une fois, l'influence nordique se fait sentir. Gardant tout de même la formule efficace des choeurs et des phrases répétées en boucle, les Anglais se rapprochent de la perfection en osant s'éloigner des sentiers battus.
Au vu de la pochette, on était en droit de se demander si l'on allait avoir droit à un remix du célèbre Nevermind de Nirvana. Mais réflexion faite, on se dit que cette photo exprime sûrement la renaissance, la nouvelle vie de nos anglais tant aimés.
Chant différent, ambiance différente, Total Life Forever est bel et bien une nouvelle étape réussie pour Foals. Non seulement ils nous surprennent dans le (très) bon sens du terme, mais ils s'apprêtent une fois de plus à devenir le groupe de l'année. Les Foals font preuve d'une grande maturité sur ce superbe opus. Attendez-vous à prendre une belle claque en pleine figure.
Foals a mûri. Vraiment. Total Life Forever est un virage. Le math rock des Anglais est ici quasiment absent, et laisse place à une sorte de post-rock posé, recherché, plus expérimental mais aussi plus sombre. Même la voix de Yannis Philippakis nous semble différente.
L'influence du Nord y est peut-être pour quelque chose... Car pour enregistrer cet album, c'est en Suède que ce sont rendus les Foals. Ils se sont en effet réfugiés dans une zone industrielle, dans un nouveau pays, une nouvelle culture, enfermés pour se concentrer et offrir le meilleur de leur talent.
Une sorte de grand écart, de la pop à l'expérimental, de l'énergique au réfléchi, qui permet à Foals de confirmer son identité sonore.
Malgré une ouverture assez pop, sur la même lignée qu'Antidotes, c'est avec « Miami » que l'énigme Foals se reforme peu à peu... Une entrée toute en batterie décalée, un air hip hop nineties, qui se change rapidement, au premier refrain, en sulfureuse chanson rythmée et décalée.
Suivent le titre éponyme « Total Life Forever », sorte d'incantation magique (des refrains aux choeurs à l'unisson), puis des titres laissant paraître une nouvelle facette énigmatique qu'on ne soupçonnait pas chez la-machine-à-danser-Foals.
C'est à l'écoute de ces chansons que l'on se rend compte que, finalement, l'annonce de l'album avec « Spanish Sahara » n'était pas anodine mais complètement logique. Car certains titres entrent dans la catégorie chansons sombres, balancées entre choeurs discrets, ambiance froide et voix lointaines, sorte d'écho de Yannis cherchant à remonter à la surface.
« The Orient », une des perles de l'album, présente une fois de plus une intro complètement décalée, une rythmique puissante, avec une voix moins agressive, moins poussée. C'est d'ailleurs l'allure générale de Total Life Forever.
« After Glow » est LE titre de l'opus. Il retourne vers le math rock, mais avec une arrivée surprenante de Yannis, comme on ne l'avait encore jamais entendu. Voix basse et profonde, pour enchaîner sur une montée d'adrenaline complète et cette petite période musicale dansante qui nous fait rappeler ô combien Foals est grand, Foals surprend, Foals a de l'avenir.
L'opus se termine sur un superbe « What Remains » aux allures d'Efterlkang / Radiohead. Encore une fois, l'influence nordique se fait sentir. Gardant tout de même la formule efficace des choeurs et des phrases répétées en boucle, les Anglais se rapprochent de la perfection en osant s'éloigner des sentiers battus.
Au vu de la pochette, on était en droit de se demander si l'on allait avoir droit à un remix du célèbre Nevermind de Nirvana. Mais réflexion faite, on se dit que cette photo exprime sûrement la renaissance, la nouvelle vie de nos anglais tant aimés.
Chant différent, ambiance différente, Total Life Forever est bel et bien une nouvelle étape réussie pour Foals. Non seulement ils nous surprennent dans le (très) bon sens du terme, mais ils s'apprêtent une fois de plus à devenir le groupe de l'année. Les Foals font preuve d'une grande maturité sur ce superbe opus. Attendez-vous à prendre une belle claque en pleine figure.
Tracklist de Total life forever
01. Blue Blood
02. Miami
03. Total Life Forever
04. Black Gold
05. Spanish Sahara
06. This Orient
07. Fugue
08. After Glow
09. Alabaster
10. 2 Trees
11. What Remains
01. Blue Blood
02. Miami
03. Total Life Forever
04. Black Gold
05. Spanish Sahara
06. This Orient
07. Fugue
08. After Glow
09. Alabaster
10. 2 Trees
11. What Remains
