A seulement 26 ans, le producteur américain Steven Ellison, a.k.a. Flying Lotus, est déjà attendu au tournant pour la sortie de son troisième album. La raison : FlyLo a frappé très fort avec son deuxième, Los Angeles (dont il est originaire), sorti chez Warp en 2008. Déjà comparé au regretté J Dilla ou encore à Madlib, le jeune homme a imposé son style « hip-hop-gaming-animal » où toutes les sonorités (et même les silences) ont une utilité. A son actif également, la production de l’ovni génial A Sufi And A Killer de son protégé Gonjasufi (déjà présent pour un track sur Los Angeles).
Dès la première écoute, on retrouve bien sûr cet univers familier qui a fait la renommée du bonhomme. Mais on découvre également un côté beaucoup plus jazzy, plus orchestral, où l’instrument n’est plus uniquement utilisé pour être samplé, mais pour être marié aux autres sonorités.
Surtout, on s’aperçoit (après quelques écoutes malgré tout…) que Cosmogramma se regarde. Véritable bande originale, ce nouvel opus propose une vraie ballade entre les mondes.
Tout juste remis d’une intro renversante, Pickled inaugure la rencontre du Lotus et de la gamme à l’aide d’un riff de bass aérien torturé de distorsions. Sans temps mort, Nose Art nous plonge dans un bounce des bas-fonds. Après Zodiac Shit et Computer Face // Pure Being venus défier les lois de l’apesanteur, Arkestry fanfaronne avec standing au beau milieu de l’univers.
Surtout, on s’aperçoit (après quelques écoutes malgré tout…) que Cosmogramma se regarde. Véritable bande originale, ce nouvel opus propose une vraie ballade entre les mondes.
Tout juste remis d’une intro renversante, Pickled inaugure la rencontre du Lotus et de la gamme à l’aide d’un riff de bass aérien torturé de distorsions. Sans temps mort, Nose Art nous plonge dans un bounce des bas-fonds. Après Zodiac Shit et Computer Face // Pure Being venus défier les lois de l’apesanteur, Arkestry fanfaronne avec standing au beau milieu de l’univers.
MmmHmm en profite alors pour nous rappeller que la vie est délimitée par le temps (et dans ce cas précis, on n’est pas malheureux d’en connaître la fin…) Pourtant, et c’est là tout l’art du rebondissement d’un bon scénario, ce morceau répétitif et exaspérant permet un enchaînement première classe sur le planant mais pétillant Do The Astral Plane.
Assez de mise en bouche… (à ne pas rater quand même : Recoiled et ses envolées papillonaires et le très subtil ...And The World Laughs With You ft. Thom Yorke).
Malgré toute cette technique, toute cette virtuosité, ce côté « musical épique » abrite son cheval de Troie : l’auditeur doit faire preuve d’une réelle abnégation pour pénétrer cet univers. Sans cela, Cosmogramma resterait tristement froid. A la vaine recherche de l’énergie et de la générosité de Los Angeles.
Véritable défi pour les sens, soyez prêts à vous enfermer dans un certain état d’esprit pour en ressentir toute la dimension.
Assez de mise en bouche… (à ne pas rater quand même : Recoiled et ses envolées papillonaires et le très subtil ...And The World Laughs With You ft. Thom Yorke).
Malgré toute cette technique, toute cette virtuosité, ce côté « musical épique » abrite son cheval de Troie : l’auditeur doit faire preuve d’une réelle abnégation pour pénétrer cet univers. Sans cela, Cosmogramma resterait tristement froid. A la vaine recherche de l’énergie et de la générosité de Los Angeles.
Véritable défi pour les sens, soyez prêts à vous enfermer dans un certain état d’esprit pour en ressentir toute la dimension.
Myspace: www.myspace.com/flyinglotus
Label: Warp
Tracklist de 'Cosmogramma'
01. Clock Catcher
02. Pickled!
03. Nose Art
04. Intro//A Cosmic Drama
05. Zodiac Shit
06. Computer Face//Pure Being
07. ..And The World Laughs With You ft. Thom Yorke
08. Arkestry
09. Mmmhmm ft.Thundercat
10. Do The Astral Plane
11. Satelllliiiiiteee
12. German Haircut
13. Recoiled
14. Dance Of The Pseudo Nymph
15. Drips//Auntie's Harp
16. Table Tennis ft. Laura Darlington
17. Galaxy In Janaki