Josh Mease a décidé de changer de nom et d’appeler son projet Lapland et son premier album sous ce nom sort cette semaine, il est éponyme et fait suite à l’album Wilderness qu’il avait sorti en 2009. Wilderness nous le faisait découvrir avec des mélodies et des harmonies dépouillées d’une pop indie qui lorgnait déja vers les 60’s. avec cette nouvelle incarnation Lapland, Josh Mease fait évoluer sa musique vers quelque chose de plus identifiable et cohérent, à partir de nappes de claviers éthérées, de guitares rythmiques et de volutes vocales qui résonnent en arrière plan.
Si l’album précédent lorgnait davantage vers les sixties, celui-ci apparait plus intemporel en citant autant les Beatles, que les Beach boys, que les songwriters 70’s, la new wave des 80’s, et l’ambiant pop des 90’s dans sa vision plus contemporaine d’une dream pop à la reverb moelleuse. On sent également encore une fois les bagages Jazz de Josh Mease dans Lapland et sa voix peut prendre différentes incarnations et rappeler tantôt Burt Bacharach ou Chet Baker, tantôt Peter Von Poehl et, plus surprenant, Philippe Katerine aussi parfois dans certaines intonations.
Une surprise vous attend également avec au beau milieu de l’album, avec un morceau instrumental sous forme de valse à l’ambiance très cinématique. Le premier album de Lapland est donc un joyau précieux, lumineux et confortable où règnent douceur et inspiration.