Retour d’un grand tendre de l’electropop française... Et un retour qui fait la part belle aux sonorités New Wave sur ce nouvel album initulé Heat Wave, qu’il a composé après avoir passé un été à Miami, avec comme inspiration la moiteur, les tempêtes tropicales et le rythme différent de cette ville, ses lumières mauves et violettes, les films et séries des années 80 comme Manhunter ou Miami Vice.
Mais ces claviers surannés rappellent aussi l’univers de la BO de Drive, à des bolides qui roulent la nuit et déchirent l’obscurité de leurs phares.
L’été de Sébastien Schuller apparaît sur ce disque nostalgique et mélancolique, et le traitement sur sa voix nous fait penser au lapin sous hélium de Sleep Party People, avec un traitement stratosphérique et une propension à nous faire sentir comme dans un rêve un peu malade, particulièrement sur le titre “As we sleep in a japanese garden”.
L’album est aussi plus rythmé que les précédents, à l’aide d’une boîte à rythme par nature machinale isolant encore davantage l’humanité de la voix déja très effacée d’un Sébastien Schuller qui confesse, avec un clin d’oeil à Depeche Mode, avoir du chanter car il n’a jamais trouvé son Dave Gahan alors qu’il se sent davantage Martin Gore.
Heat Wave est donc un passionnant voyage dans un univers post-apocalyptique et nostalgique, un plongeon dans le passé en plein milieu d’un rêve sous protoxyde d’azote.
https://sebastienschuller.com/
A noter que Sébastien Schuller sera en concert le 21 octobre à Paris au Pan Piper