Gloomer est le nouveau projet shoegaze de Los Angeles du producteur et maître à penser Elliott Kozel. Connu surtout pour son travail de production pour des artistes tels que Jean Dawson, Corbin (FKA Spooky Black), Velvet Negroni (4AD), et Yves Tumor.
Gloomer a produit ici un morceau qui parle d'ennui et de jalousie dans une relation à long terme. Le clip est une collaboration entre le producteur et l'animateur Joon Voigt, dont les dessins ont récemment été présentés dans Everything Everywhere All at Once. Pour ce clip ils ont réalisé plus de 2000 dessins et collages et en les photographiant un par un. "Nous nous sommes beaucoup inspirés des dessins animés du début des années 90, comme les frères Grunt, Beavis and Butthead et Ren and Stimpy. Pendant le processus de création de toutes les images, nous avons regardé beaucoup de films de Pauly Shore," explique Elliott Kozel.
Interrogé sur le nouveau projet et le nouveau surnom, Kozel a déclaré : "Mon objectif était, en premier lieu, de faire à nouveau de la musique pour moi-même, après de nombreuses années de production pour d'autres personnes. Ensuite, je voulais créer un mélange de styles et de genres qui n'avaient jamais été entendus auparavant. Je me suis mis au défi d'utiliser des BPM élevés, entre 130 et 190. La Drum and Bass, mélangée à My Bloody Valentine était en quelque sorte le fil conducteur du projet, mais je voulais aussi que chaque chanson ait des rebondissements surprenants."
Elliott poursuit : "Mon ami Pat de Ill Peach m'a demandé de travailler sur une de leurs chansons qui était entièrement composée de voix et de synthétiseurs, sans batterie, et j'ai commencé à expérimenter en échantillonnant le morceau sur des breakbeats et des guitares lourdes. Après que cela ait bien fonctionné sur "Drumjoy", qui était le premier morceau que j'ai fait pour le projet, j'ai décidé de créer des limites pour que le projet puisse fonctionner. Chaque chanson devait incorporer des breaks de batterie à haute vitesse, des guitares fuzz et une mutation de ce sample de pêche malade. J'ai été tellement habitué à produire pour tant d'artistes différents dans tant de styles, qu'il m'a été difficile de m'en tenir à une esthétique par le passé, il était donc important pour moi de construire un monde de sons pour le projet qui soit cohérent.